Selon les enquêtes, les six derniers mois ont vu de nombreux changements et incertitudes dans le scénario macroéconomique, parmi tous l'augmentation du coût de l'énergie et des dépenses, mais en même temps les visions positives des PME et des grandes entreprises du moyen à long terme, hors restauration et tourisme. Dans un climat géopolitique et économique où l'incertitude prévaut peut-être plus qu'au cours des 10 dernières années, l'immobilier commercial français confirme des niveaux record d’après immobilier simon selon ses experts. De nouveaux segments gagnent progressivement des parts de marché parallèlement à l'affirmation de nouvelles géographies. A long terme, la consolidation de nouvelles classes d'actifs, de bons fondamentaux et une compétitivité en termes de prix par rapport aux autres marchés européens, soutiendront les attentes et l'intérêt des investisseurs pour le marché français.
Des raisons importantes pour les tendances et les projections favorables sont également les conditions qui ont émergé post - CoViD, parmi tous les nouveaux besoins de logement, avec des espaces partagés et multifonctionnels, apportés à leur tour par la croissance du travail intelligent, ou les divers allégements fiscaux sur les rénovations. En 2022, environ 80% des Français sont propriétaires d'un logement et, malgré l'évolution des modes de vie et des besoins en matière de logement, continuent de le considérer comme un atout prioritaire sous le dicton « La brique ne trahit jamais », toujours en vogue depuis les années 1970.
Une erreur d'investissement, si on la compare à celles commises lors de l'hyperinflation de 1972 à 1986, qui a atteint un record historique de plus de 21% en 1981 : atteignant 8% en juin 2022, l'actuelle semble être une inflation prolongée, la FED et la BCE ayant déjà annoncé des hausses de taux pour le contrer, mettant fin aux prêts hypothécaires à taux bas persistants depuis 2009, l'année de la récession des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis. Selon les mêmes études, même avec une inflation réduite à 3%, une maison perdrait environ 60% de sa valeur en 30 ans, une condition qui se combine avec les risques de surinvestissements déraisonnables, dans lesquels on achète plus de propriété que nécessaire, pour être utilisé pour la vente ou la location avec l'objectif de moins en moins probable de créer des revenus immobiliers